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18h30-19h30 : Débat "Consommateur producteur : qui a le pouvoir ?", avec Emmanuel Combe, Maurice Lévy, Jean-François Loiseau, Hervé Navellou, Fabien Roussel, Bertille Toledano et animé par Marie Visot

Fabien Roussel : "C'est d'abord à cause de nos importations que nous avons un bilan carbone catastrophique ! L'Etat doit jouer un rôle important pour changer cela, pour définir la trajectoire et faire en sorte que son argent soit utilement dépensé

L'Etat a un rôle à changer là-dedans dans les 20 prochaines années au nom du défi climatique.

"Produire en France ce dont les Français ont besoin, cela fait partie du projet de société que nous défendons. Nous devons construire ce projet ensemble mais cela prendra du temps.

Emmanuel Combe : "Il faut que chacun joue son rôle. Le rôle de l'Etat, c'est de définir la norme. Le rôle des entreprises, c'est de faire du vert pas trop cher. Le rôle de la publicité, c'est d'inventer de nouveaux récits toujours dans un souci de transparence."

"Le consommateur est assez passif sur les questions de développement durable."

"Mais pour avoir le pouvoir il faut les armes du pouvoir donc l'information. D'où une nécessité de transparence."

"En économie de marché, c'est le consommateur qui a le pouvoir, le pouvoir de voter avec son porte monnaie, voire avec ses pieds."

Bertille Toledano : "Une grande marque, c'est une grande vision ! Le grand pouvoir du producteur, c'est de proposer cette vision."

Hervé Navellou : "Il faut aussi rendre désirable les nouvelles pratiques et la pub peut contribuer à faire bouger les chose."

Jean-François Loiseau : "L'entreprise ne doit pas résoudre tous les problèmes sociaux, c'est à l'Etat de prendre ses responsabilités."

"Dans le domaine de l'alimentaire, il y a, depuis 15 ans, une baisse forte de rentabilité pour les entreprises au nom du pouvoir d'achat, or il y a des emplois qui sont en jeu."

Maurice Lévy : "Le consommateur a très envie d'être citoyen, mais il y a une énorme différence entre la posture et le comportement, et ce n'est pas seulement une question de pouvoir d'achat. Il ne supporte pas qu'on puisse lui imposer des choix. Il faut plutôt séduire et convaincre par une argumentation, où il y a de l'affectif et de l'émotion, plutôt que de les culpabiliser."

"Il n'y a rien de pire que de mentir à un consommateur. Ca ne pardonne pas !"

"La publicité est indispensable, y compris pour le consommateur, pour l'aider à faire des choix."

Fabien Roussel : "Je rêve d'une société qui met le travail bien rémunéré au coeur de son projet."

"Producteur ou consommateur, moi je dirais tous citoyens et tout dépend de la société dans laquelle nous voulons vivre."

"L'incertitude, ce n'est pas bon, pour les Français, comme pour les chefs d'entreprise."

Bertille Toledano : "Mais le pouvoir du consommateur est tout de même limité par son porte-monnaie."

"Le premier pouvoir du consommateur, c'est de faire un choix éclairé, et pour cela, l'Etat peut aider. Un deuxième pouvoir est celui de la sobriété."

Jean-François Loiseau : "La relation entre le monde agricole et la grande distribution doit s'améliorer."

"Le consommateur peut arbitrer, mais il regarde tout de même le prix. Pour une entreprise, ce qui est compliqué, ce sont toutes les contraintes qu'elle subit dans un monde concurrentiel."

Emmanuel Combe : "Les consommateurs ont des comportements très sélectifs en ce qui concerne le green."

"Autre critère, la crédibilité des marques."

"Il y a un paradoxe du consommateur, entre ce qu'il dit vouloir faire et son comportement. Cela s'explique conjoncturellement avec ce ressenti de baisse de pouvoir d'achat."

Hervé Nevallou : "Les réseaux sociaux sont devenus des sortes de tribunaux, où les producteurs sont encensés ou boycottés."

"Internet a donné une voix colossale au consommateur."

"Le consommateur recherche la qualité, le juste prix, mais aussi les valeurs du producteur et l'éthique des marques."

Maurice Lévy : "Le consommateur se laisse rarement dépasser par les événements. Le pouvoir final est celui du consommateur, mais il est limité par son pouvoir d'achat."

"L'arme pricipale du consommateur, c'est celle du choix."

"La force principale du producteur, c'est l'offre."

"On a aujourd'hui affaire à un consommateur très éduqué, il est donc parfaitement juge de ce a qui lui est présenté."

"Le producteur est là pour servir le consommateur."

"Il y a un troisième acteur important, le distributeur qui est le maître du lieu donc le maître  du jeu."

17h35-18h30 : Débat "Le pouvoir vert, le pouvoir de faire", avec Pierre-André de Chalendar, Antoine Gosset-Grainville, Catherine MacGregor, Julie Pasquet, Jean-Pascal Tricoire et animé par Hedwige Chevrillon

Catherine MacGregor : "On a besoin de la molécule verte  !"

Pierre-André Chalendar : "On a un vrai problème, au niveau européen, d'excès de bureaucratie."

Antoine Gosset-Grainville : "La transition climatique, cela coûte cher et il faut les financer ! En France, nous avons un niveau de prélèvement obligatoire trop élevé, donc commençons par déduire les dépenses publiques et pas par augmenter la fiscalité."

Catherine MacGregor : "Il faut cibler le plus possible les mesures d'aide aux personnes les plus vulnérables."

Pierre-André Chalendar : "Ce qui cloche en Europe, ce sont les politiques publiques, ni les entreprises, ni les populations "

Jean-Pascal Tricoire : "On va avoir dans les 25 ans qui viennent à fournir plus d'énergie à 5 milliards d'individus, donc à la moitié de la population mondiale."

Catherine MacGregor : "Décarbonner la molécule, c'est plus difficile que décarbonner l'électron."

"Chez Engie, nous sommes obsédés par la cohérence, en 2045 on ne pourra plus ni acheter, ni vendre du gaz fossile."

Antoine Gosset-Grainville : "En plus du financement, il faut faire de la prévention."

Julie Pasquet : "On se raconte des histoires ! Nous sommes des êtres vulnérables et non pas des êtres surpuissants."

"Il y a aussi besoin d'émotionnel dans la transition énergétique pour intéresser les gens."

Antoine Gosset-Grainville : "Les assureurs européens ont considérablement réorienté leurs investissements vers des investissements verts."

"Il faut aussi inventer de nouveaux modèles de financement."

"Il ne faut laisser personne sur le côté et accompagner les plus faibles."

"Tous les acteurs doivent s'engager, l'Etat, mais aussi 100 % des entreprises et tous les particuliers."

"Il faut tout réinventer, nos modes de pensée, nos modes d'action et nos modèles économiques;"

Jean-Pascal Tricoire : "L'obsession est de produire de l'électricité à un coût moindre que le charbon."

"Aujourd'hui, la Chine s'électrifie neuf fois plus vite que le reste du monde."

"En Chine, tous les Chinois ont vécu des problèmes liés à l'énergie… La transition énergétique est donc devenue un des sujets premiers pour le gouvernement chinois."

"Il va falloir faire feu de tout bois pour réaliser cette transition !"

"La transition n'arrive pas par la fourniture d'énergie, mais par la transformation des usages."

"En Europe, on est vraiment trop lent à adopter les innovations en matières de transition énergétique."

"Il faut accélérer drastiquement, car on n'a pas le choix !"

Catherine MacGregor : "Il faut aussi ramener du pragmatisme et se concentrer sur les résultats."

"Une inflexion serait catastrophique."

"Il ne faut pas mollir et ne pas changer d'ambition, ni faire du stop and go."

"Nous sommes dans la transformation d'un système et il est compliqué d'avoir les bonnes réglementations, mais l'entreprise a un rôle majeur à jouer."

"L'acceptabilité est également meilleure de la part des citoyens."

"Tous les élus sont les mains dans le cambouis et sont impliqués."

"Sur le premier semestre 2024, 50 % de l'électricité est produite à partir d'énergies renouvelable, donc tout ne marche pas si mal que cela."

"La transition énergétique est tout de même en marche."

"L'Europe a été pionnière et a traité le sujet avant tout le monde;"

Pierre-André Chalendar : "On a aujour'hui un problème de méthode, mais il n'y a plus de débat sur l'importance de la transition. La France a toujours été un bon élève. Troisième point, en Europe, cela ne marche pas, car on s'est donné des objectifs trop ambitieux. Et on s'est donné des outils qui ne fonctionnement pas. Quatrième point, la Chine et les Etats-Unis s'y sont mis très sérieusement, à marche forcée pour la Chine. Les Etats-Unis ont eux aussi ouvert le portefeuille, ils eélectrifient de façon massive le pays et prennent eux aussi le leadership. Il faut donc revoir complétement notre méthode,.Il faut trouver les bons compromis entre écologie et croissance, en insistant plus sur produire et non sur consommer. Il faut aussi simplifier énormément."

16h40-17h25 : Débat "Le vrai pouvoir des marchés", avec Jean-Jacques Barbéris, Catherine Lubochinsky, Laurent Mignon, Jörg Kukies, Natacha Valla et animé par Christophe Jakubyszyn

Catherine Lubochinsky : "Les raisonnements de souveraineté n'ont donc de sens qu'au niveau européen."

"Nous devons faire face à une concentration des entreprises, dont certaines ont plus de pouvoir que les Etats."

"Du fait des défaillances de marché, on a besoin des interventions de l'Etat."

Jörg Kukies : "Gràce à notre triple A, nous avons des capacités de financement très favorables."

"Nous proposons un cadre pour que les meilleures entreprises remportent la mise."

"Nous avons un rôle incitatif plus positif pour financer la transition vers la neutralité carbone qu'on ne le pense."

Laurent Mignon : "Il ne faut pas laisser le marché faire seul."

"Il n'y a pas d'opposition entre les marchés et le politique, mais parfois le politique peut avoir la tentation de dire c'est le marché qui va faire l'évolution et pas moi… C'est dangereux car le marché sera toujours attiré par le meilleur rendement."

"Le rôle de l'Etat est clé !"

"La transition énergétique est un changement de paradigme important, dont la rentabilité à court terme est faible. Il va donc falloir des incitations ou des réglementations pour rendre les investissements plus attractifs."

Natacha Valla : "Pour limiter la diminution des rendements, il faut innover et élaborer une nouvelle théorie de la croissance."

"Il va falloir avoir le courage de se mettre en face de cela et savoir comment y répondre."

"Petit à petit, on se met en face du fait qu'on va investir pour moins de rendement."

Jean-Jacques Barbéris : "Un des vrais pouvoirs des marchés, c'est de forger une représentation collective de l'avenir."

"Il y a des moments où un rapport entre le pouvoir et le marché s'installe."

"La relation entre le pouvoir et le marché est de se demander comment les marchés fonctionnent."

"Aujourd'hui, il y a une demande des grands investisseurs pour des actifs sûrs."

"Le marché, ce sont d'abord des investisseurs, donc des clients finaux qui confient leur argent à des intermédiaires."

"Un marché n'est pas un acteur politique."

Laurent Mignon : "L'attractivité de la France est très liée à l'anticipation de l'environnement économique. Cela peut changer assez vite alors soyons vigilents."

"Quand on est trés endetté, on est moins libre que quand on ne l'est pas."

"Le vrai prix de la dette française devrait être au-delà de ce qu'il est aujourd'hui."

"Tout repose sur la confiance à long terme. Nous sommes très endettés et nous avons une sensibilité très forte à la dette… Si la confiance est rompue, cela peut aller assez vite."

Natacha Valla : "Une demande pour des actifs sûrs est très forte, mais la France est dans la roue."

"La soutenabilité de la dette à une variation des taux d'intérêt est très forte."

Jôrg Kukies : "En Allemagne, nous avons un système de retraites financé par l'Etat, nous souhaitons le modifier pour donner une part plus importante au marché, sans quoi nous sommes enfermés dans un système sans risque, mais à faible rendement."

"Les marchés jouent bien sûr un rôle clé."

Catherine Lubochinsky : "La France est beaucoup plus dépendante du reste du monde."

"Ce pouvoir des marchés est plus inquiétant pour la France, en raison de cette attractivité dont nous sommes si fiers, car les investissements sont souvent aux mains de non-résidents."

"En raison de la dette publique, les Etats sont dépendants des marchés."

"Quand on parle des marchés financiers, on parle en fait des investisseurs. Ils ont plus de pouvoir que les émetteurs."

"Pourquoi ce rejet de la finance ? On peut penser que c'est parce que les marchés fonctionnent comme un contre pouvoir."

"Le rejet du monde de la finance n'est pas récent, mais c'est un des particularismes de la France."

15h45-16h40 : Débat "La nouvelle carte des pouvoirs", avec Sylvie Bermann, Françoise Coste, Grégoire de Saint-QUentin, Ross McInnes et animé par Thierry Arnaud

Ross McInnes : "En France, il ya a du génie et des fourmis, le problème, c'est qu'entre les deux, il y a Bercy."

Sylvie Bermann : "Le poids de la France passe inévitablement par l'Europe. Il faut continuer la construction européenne."

Françoise Coste : "Je suis impatiente de voir une femme présidente des Etats-Unis."

Grégoire de Saint-Quentin : "Notre enjeu européen est de conjuguer demain la puissance et les principes."

Françoise Coste : "Aujourd'hui, big Business devient aussi fort que big Government. On n'a aucun pouvoir d'action sur quelqu'un comme Elon Musk par exemple et les grands patrons d'industrie américains basculent facilement dans la politique."

Grégoire de Saint-Quentin : "Ce que je trouve impressionnant, c'est la capacité des Etats-Unis à créer des champions."

Ross McInnes : "La réorganisation de la logistique touche surtout les importations; Le volet exportation est lui lié au protectionnisme."

Grégoire de Saint-Quentin : "Les Chinois sont clairement dans le camp de ceux qui veulent désoccidentaliser."

Sylvie Bermann : "L'intérêt de la Chine, c'est de ménager tous ses partenaires."

"La Chine aura peut-être un jour besoin d'un renvoi d'ascenseur de la part de la Russie."

"La Chine, tout en n'aimant pas cette guerre, ne souhaite pas l'affaiblissement de la Russie."

Grégoire de Saint-QUentin : "Le tête-à-tête des Etats-Unis avec la Chine est global, il va se jouer partout, et la Russie fait partie du calcul."

Françoise Coste : "Pour les Américains, l'Europe c'est clairement le XXe siècle."

"Le complexe militaro-industriel est une sorte d'Etat providence aux Etats-Unis."

Sylvie Bermann : "L'article 5, ce n'est pas l'article F-35."

Grégoire de Saint-Quentin : "La vraie difficulté est de savoir comment on unit nos forces."

"L'autonomie stratégique de l'Europe est indispensable."

Sylvie Bermann : "Je crois que même Trump ne quittera pas l'OTAN, le tout est de savoir ce qu'il fera de l'article 5 si un Etat balte est attaqué."

"Face aux Etats-Unis, l'Europe n'est pas en ordre de marche, elle a raté l'occasion de le faire lors de la première présidence Trump… L'Europe n'est plus une priorité pour les Etats-Unis, leur priorité c'est la Chine."

Ross McInnes : "On ne peut que se féliciter de l'action européenne."

"Le mot souveraineté a été galvaudé, il s'applique à l'Etat, pas à l'environnement industriel."

"Seuls les Etats sont légitimes à fixer des priorités en termes d'énergie… mais en sont-ils capables ?"

"Nous avions pris l'habitude d'être dans la mondialisation heureuse, il va falloir s'adapter à de nouveaux schémas."

Grégoire de Saint-Quentin : "L'arrivée des agents intelligents comme aide pour les états majors s'impose aujourd'hui."

"Il est difficile de savoir ce que Trump fera ! Mais il a déjà fortement déstabilisé l'OTAN lors de son premier mandat."

"Nous sortons de la parenthèse enchantée dans laquelle on vivait depuis 30 ans. L'Ukraine est le laboratoire de ces nouveaux conflits, où obtenir l'effet de surprise est extremement difficile."

Françoise Coste : "L'élection américaine pourrait incarner un désordre politique. Une éventuelle victoire de Trump et de tout l'appareil qui est derrière lui pourrait symboliser la fin d'un cycle démocratique vieux de 250 ans."

Ross McInnes : "Covid, conflit et climat, ces trois éléments ont changé l'équilibre des pouvoirs entre l'Etat et les entreprises."

"Le conflit russo-ukrainien n'a pas changé grand-chose pour les entreprises de défense, nous avons toutefois l'espoir qu'il y aura plus de volume."

"La capacité d'un entrepreneur, c'est de s'adapter… Rêver d'un monde simple serait illusoire."

Sylvie Bermann : "Le désordre mondial précédait l'invasion de l'Ukraine. On parle beaucoup du Sud global. Certes, ses pays ne se ressemblent pas, mais ce qui les rassemble, c'est leur hostilité à l'Occident. On n'a pas su gérer l'après guerre froide !"

14h50-15h45 : Keynote spéciale, avec Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher

Gérard Larcher : "Sans représentativité sur le terrain, le dialogue social manque de force. En démocratie, on ne gouverne ni par la force, ni par la ruse, mais seulement par la confiance."

"Il serait totalement irresponsable de revenir en arrière sur l'âge de départ à la retraite. La crise actuelle va nous obliger à trouver de nouvelles méthodes ! De nombreux sujets sont à traiter : le maintien dans l'emploi des seniors, la formation tout au long de la vie, le pouvoir d'achat…"

"Aujourd'hui, l'articulation entre l'Etat et les partenaires sociaux fonctionne mal. Le Medef doit pouvoir jouer pleinement son rôle de laboratoire d'idées."

"Le temps de la concertation n'est jamais du temps perdu. La négociation permet d'éviter la précipitation et assure à la réforme une certaine stabilité."

"Il faut jouer la carte de la confiance, qui doit partir du terrain, des entreprises et des collectivités territoriales. On ne peut pas réformer sans les acteurs sociaux."

"L'articulation de la croissance et de la cohésion sociale repose sur l'action des partenaires sociaux. Nous avons besoin aujourd'hui encore plus qu'hier d'un pacte républicain."

"Notre pays s'en remet à l'action de l'Etat, dont il attend beaucoup et certainement trop. Si je crois au rôle de l'Etat, je crois tout autant à celui des corps intermédiaires."

" La crise politique actuelle s'explique aussi par la verticalité du pouvoir. Nous devons recréer un lien de confiance, sans lequel il n'y a pas de société et de vivre ensemble."

"S'interroger sur la démocratie, c'est aussi s'intéroger sur les problèmes économique et sociaux auxquels nous sommes confrontés. La situation dégradée des finances publiques nous impose de réduire le déficit sans accentuer la pression fiscale. La tentation de laisser filer les déficits conduirait à une perte de souveraineté."

"Nous sommes unis par la même volonté d'être utiles et de faire émerger des solutions… Nous voulons contribuer à la continuation de l'Etat républicain."

Yaël Braun-Pivet : "Il est vital que la co-construction s'amplifie ! Il nous faut à tous les niveaux ceux qui ont envie de se donner les moyens de vivre ensemble ! Ce que nous devons faire est possible, à condition de le vouloir !"

"La précédente législature n'a pas été une parenthèse, le temps des coalitions est venu !"

"En deux ans, 40 textes ont été adoptés à l'unanimité et ces textes émanaient de parlementaires de tous bords. Ce n'est ni de droite, ni de gauche, de servir l'intérêt général. L'Assemblée nationale n'est pas le problème, elle est la solution."

"On ne dialogue vraiment qu'avec ceux qui écoutent, il appartient aux partenaires sociaux de donner du sens à cette méthode. La démocratie participative se trouve depuis 2017 sur le dessus de notre panier d'outils. La grande coalition que nous appellons de nos voeux n'est pas seumlement politique, mais aussi économique et sociale;"

"Pour qu'une réforme soit acceptée, elle doit être concertée, c'est la marque d'une démocratie plus mûre."

"Assumons ensemble nos responsabilités. Nous devons poursuivre eensemble la transformation de notre pays."

"Est-il encore acceptable qu'à travail égal le salaire des femmes soit encore inférieur de 15,4 % à celui des hommes !? Est-il encore acceptable que seulement 3 entreprises du CAC 40 soient dirigées par des femmes. Le combat de la parité nous devons le mener ensemble pour le gagner ensemble."

"La fiscalité doit encourager l'audace, pas punir la réussite."

"Il nous faut répondre aux attentes des Français qui veumlent plus de justice sociale."

"Le budget devra être celui du courage et des choix difficiles, mais aussi celui des attentes fortes."

"Chacun a le devoir de travailler, mais le droit de trouver un emploi."

"Nous devons aussi miser sur la formation pour faciliter le retour à l'emploi."

"Des résultats tangibles ont été obtenus pour notre compétitivité et la France est restée championne des invesstissements étrangers. Nous ne devons surtout pas renoncer à la nécessité de rétablir l'équilibre de nos finances publiques. mais la stabilité budgétaire ne devra pas obérer la croissance."

"S'il faut dix ans pour construire la confiance, il suffit de quelques jours pour la défaire. Notre économie a besoin de visibilité, pas d'idéologie. On ne peut pas faire comme si le monde n'existaait pas."

"Il est essentiel que les deux présidents des deux chambres se présentent ensemble devant les forces économiques du pays. Garantir la stabilité institutionnelle est indispensable, c'est l'engagement que je suis venue prendre devant vous aujourd'hui, vous pouvez compter sur moi."

"Les responsables politiques ont une immense responsabilité face à la haine… Nous serons là ensemble chaque fois que cela sera nécessaire. Le contexte politique appelle à l'union de tous ceux qui rejettent le pessimisme."

"Vous me permettrez de faire avec Jean-Jacques Goldmann le choix du made in France. Etre ensemble, jamais autant qu'aujourd'hui notre pays n'a eu besoin de cet etat d'esprit."

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